USA a Rusko

Není názornějšího rozdílu mezi USA a Ruskem, než je průběh presidentských voleb. Zatímco v USA kandidáti establishmentu buď úplně propadli (Rudy Giuliani), nebo mají velké problémy (Hillary Clintonová), v Rusku o svobodných volbách vůbec nelze hovořit.

Je jasné, že president in spe, Дмитрий Медведев, má velkou podporu, ale 70 % to není. Tohoto výsledku Putinova klika dosáhla jen za cenu toho, že nepřipustila liberální kandidáty, jako je Михаил Касьянов či Владимир Буковский. Harry Kasparov, Александр Донской a Виктор Геращенко vinou státní persekuce ani nemohli předložit kandidaturu. Jedinou, což je tristní, reálnou alternativou proti Putinovým loutkám tak byl kommunista Геннадий Зюганов, který dostal 18 % hlasů.

Nejlépe to shrnul Bernard Kouchner: "Ce n’est pas à un ministre des Affaires étrangères de féliciter mais enfin, le scrutin s’est déroulé à la russe avec une victoire qui était annoncée . . . Par rapport à ce qu’était le communisme, n’oublions pas d’où ils sortent, c’est, pour les Russes, sans aucun doute, même si je connais les opposants, je les rencontre, même si je sais qu’il n’y avait pas de vraie compétition dans cette élection, je crois qu’il est incontestable que la Russie a voté très majoritairement, et avec des chiffres très étonnants, pas encore staliniens, mais 70 %, ce n’est pas mal. Je ne peux que constater cela. Il y a des gens qui critiquent à l’intérieur, qui ne sont pas assez entendus, qui sont parfois malmenés d’être critiques, dont on n’autorise pas les manifestations. Cela, à chaque fois, nous le déplorons. Il faut que les Droits de l’Homme, qui sont une valeur universelle, soient respectés en Russie, nous le disons très clairement." (anglický výtah: "I know there was no real competition in this election. The election was conducted Russian-style, with a victory known in advance. Medvedev was elected with very surprising figures, not quite worthy of Stalin, but 70 per cent is not bad.")